Municipalité
Historique

C'est autour de 1864 que l'abbé Charles Stanislas Richard, curé de Ste-Anne-de-Chicoutimi-Nord, débuta le défrichage des lots déjà arpentés par Edmond Duberger, accompagné de quelques paroissiens. En 1885, St-Charles-de-Bourget, appelé Township Bourget, comptait environ 300 habitants. Les familles étaient très nombreuses à cette époque.Il y avait donc suffisamment d'enfants pour construire une école. La première institutrice, Émilie Gagné, devait prendre en charge une vingtaine d'enfants d'âges différents. C'est en 1886 que le bureau de poste s'établit sous le nom de "La Décharge de la rivière à l'ours".Le nom étant trop long, ils décident dès 1889 de l'appeler "La Décharge".Il porte aujourd'hui le nom de Saint-Charles-de-Bourget.

Vers 1911, une rumeur fit beaucoup parler les gens du village. Une grosse compagnie voudrait hanarcher des rivières, en particulier le Saguenay, au moyen de barrages afin de produire de l'électricité.  Un tel projet paraissait irréalisable aux yeux de plusieurs résidents. Des démarches furent cependant entreprises  auprès de certains cultivateurs pour obtenir des promesses de vente de terrain. C'est pendant la période de 1905 à 1931 que se produisit l'événement le plus marquant; la baignade du village par le rehaussement des eaux du Saguenay, résultat de la construction du barrage de Chûte-à-Caron.La rivière Saguenay séparait maintenant St-Charles de Jonquière-Nord d'une bonne distance. Afin de ne pas irrerompe la communication entre les deux villages, un bac permettant l'embarquement des voitures, est mis en place pour traverser le Saguenay.Les voitures de l'époque étaient bien sûr, tirées par des chevaux. Après "le baignage", le village dut être déplacé à l'endroit actuel. La réalisation du projet des barrages causa donc la disparition de l'ancien village.

Un lieu qui marqua cette époque fut Val-Menaud, situé sur le bord de la rivière Saguenay.Le Manoir Boréal de l'avocat Larouche y était installé. Ce lieu a accueilli de grands noms de la chanson francophone : Gilles Vigneault, Félix Leclerc, Charles Trenet, etc. Le manoir fut incendié le 27 juin 1965 alors qu'il était en location aux pères Oblat qui l'utilisaient comme centre de réhabilitation.

En 1948, les contribuables de la municipalité de St-Charles bénéficièrent enfin de l'électricité.C'est l'abbé Jules Riverin qui était à la tête de la paroisse à cette époque, soit de 1947 à 1955.  Le 25 juillet 1951, un ouragan frappa la municipalité et ses habitants.Chaque propriétaire touché se vit dans l'obligation de nettoyer les dégâts et de rebâtir.Un an plus tard, ils recevaient un montant global de 75000$ d'aide gouvernementale.

St-Charles-de-Bourget possède une mine de fer qui n'a cependant jamais été exploitée.Ses gisements se trouvent enfouis sur les lots 44 à 48 du rang 1.

En construisant son garage en 1955, M. Raymond Tremblay devint le premier garagiste de la place.  Ce garage n'existe plus mais un de ses petits-fils, M. Carl Tremblay opère maintenant la station service Irving.

En novembre 1968, un gros incendie détruisit complètement le couvent fondé précédemment par les religieuses Notre-Dame-du-Bon-Conseil. Il avait été construit en 1947, et des cours de niveaux primaire et secondaire y étaient dispensés.  Il était surtout fréquenté par les élèves de niveaux supérieur puisque ceux du primaire fréquentaient l'école du rang 2.. Cette école primaire fut ensuite achetée à la commission scolaire pour être convertie en coopérative, puis finalement transformée en épicerie-quincaillerie. Depuis 1970, une nouvelle école primaire est construite sur l'emplacement de l'ancien couvent.

Présentement, la plus grande partie du territoire de la municipalité est zoné agricole.Il y a effectivement quelques grosses fermes de boeufs de boucherie ainsi que de petits agriculteurs.

Les travailleurs de St-Charles sont pour la plupart employés par les usines Rio Tinto et Produits Forestiers Résolu. Les autres sont engagés dans différents secteurs des villes voisines, Alma, Jonquière et Chicoutimi.

Saint-Charles-de-Bourget impressionne par le dynamisme de ses citoyens.Une vingtaine de comités et d'associations oeuvrent au sein de la municipalité. Les gens s'impliquent au sein de la communauté pour le mieux-être de toute la population.